En errance dans la zone de Beni à la suite de la pression militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et l’armée ougandaise de L’UPDF, la brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB) compte multiplier des patrouilles pour empêcher les mouvements des terroristes islamistes d’Allied Democratic Forces (ADF), dans cette partie située dans la province du Nord-Kivu.
C’est ce qu’a déclaré ce jeudi 26 Septembre 2024 le général de brigade Richard Tobias Chagonapanja, le nouveau commandant de la brigade d’intervention de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO).
« Désormais depuis mai 2024, notre champ d’action a été élargi et nous irons à la recherche de ces groupes pour assurer une meilleure sécurité à la population. En tant que nouveau commandant de la FIB, j’attends intensifier les patrouilles le long de cet axe et aussi dans les zones reculées pour assurer une meilleure sécurité aux populations de Beni et au-delà », a-t-il fait savoir.
En reconnaissant les efforts fournis par les FARDC et UPDF, dans la lutte contre ces terroristes, cet officier supérieur affirme que la FIB va contribuer à la neutralisation de ces rebelles qui rôdent la région de Beni.
« J’ai constaté que des efforts sont faits à différents niveaux par les différents niveaux par les différents partenaires, en vue de neutraliser et défaire les ADF. La FIB va y prendre toute sa place avec trois principaux objectifs: d’abord, empêcher la liberté de mouvement des ADF dans la zone de Beni et au-delà si possible ; ensuite, assurer la protection des populations civiles et enfin garantir que les ADF à la longue, ne constituent plus une menace. Et donc, en collaboration avec tous les autres partenaires, nous espérons atteindre ces objectifs afin que nous puissions arriver à ramener la paix dans cette région » a fait savoir le général Richard Tobias Chagonapanja qui compte sur la collaboration de la population.
« Seul, même en ma capacité de commandant de la FIB, je ne pourrais défaire les ADF. J’aurai besoin de l’appui de tout le monde : les populations locales pour les renseignements, les acteurs politiques et les chefs coutumiers, le FARDC, la police… Nous ne pouvons travailler sans la collaboration de la population » a-t-il insisté.
Azarias Mokonzi