A la suite des crimes commis au Nord-Kivu, par les groupes armés, la Cour Pénale Internationale (CPI) a annoncé la poursuite de ses enquêtes ouvertes en 2004.
Ces enquêtes vont renforcer l’engagement de la CPI dans la lutte contre l’impunité, a précisé le Procureur de la CPI, Karim A.A.Khan KC.
« Mon Bureau a déterminé que les récents épisodes de violence au Nord-Kivu sont liés à des schémas récurrents d’hostilités qui sévissent dans la région depuis au-moins le 1er juillet 2002, date à laquelle la Cour a commencé à exercer sa compétence en RDC », a-t-il fait savoir.
Ce dernier rassure que les personnes qui seront citées dans ces enquêtes répondont de leurs actes conformément à la loi.
« Mon Bureau examinera de manière globale, indépendante et impartiale la responsabilité de tous les auteurs présumés ».
La CPI exige la collaboration de l’État congolais pour assurer la justice aux victimes des crimes commis dans cette partie.
Cette réactivation intervient dans un contexte où la République Démocratique du Congo fait face d’une part à l’activisme des terroristes islamistes d’Allied Democratic Forces (ADF) et de l’autre des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Ces rébellions sont accusées de plusieurs crimes dans cette entité.
Cette réactivation de la CPI démontre l’engagement de la justice internationale de restaurer les victimes de guerre dans l’Est de la RDC dans leurs droits.
Azarias Mokonzi
