Des présumés assassins du Coordonnateur de la « Radio Maria » Edmond Bahati sont déjà aux arrêts. Ces derniers ont été présentés ce lundi 30 septembre 2024 par le maire de la ville de Goma, font savoir des sources concordantes arrêtés et présentés devant la presse.
D’après l’ONG Journaliste En Danger qui a confirmé cette information à travers un communiqué de presse, « Il s’agirait de Dieme Bauma, chauffeur d’un tricycle en ville de Goma, qui est passé aux aveux en disant qu’il avait opéré avec un certain avec Elisha Hemedi alias Mamadou, à cause d’un conflit impliquant le défunt Edmond Bahati.
Le Maire de la ville de Goma, le Commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, a dit, ce 30 septembre 2024 que les présumés assassins déjà aux arrêts vont être dans l’urgence déféré devant la justice. Le porte-parole de la 34e région militaire, Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko a dit tout l’engagement des autorités qui gèrent la province du Nord-Kivu sous état de siège, de voir ce forfait sanctionné.
Edmond Bahati, la quarantaine révolue, a été assassiné dans la soirée du 27 Septembre 2024, alors qu’il retournait à son domicile, dans le quartier Ndosho, en commune de Karisimbi. Il a été tué de plusieurs balles quand il empruntait la route qui mène à son domicile, sur avenue Lusuli. Des témoins ont rapporté que ces hommes en armes ont dépouillé Edmond en apportant ses téléphones et autres biens de valeur avant de lui cribler des balles à la poitrine. Ces hommes se sont échappé en utilisant une moto après leur acte.
Selon les informations recueillies auprès de certains collègues du défunt, Edmond Bahati a passé toute la journée de vendredi au bureau de la Radio Maria en planifiant les activités de la semaine. Il n’avait jamais fait part d’une quelconque menace à son endroit » peut-on lire dans ce communiqué.
D’autres sources affirment encore que un des présumés criminels a avoué avoir perçu 5 $ pour commettre ce forfait. A l’en croire, l’objectif n’était pas de lui ôter la vie, mais l’inévitable s’est enregistré dans ce flou.
Azarias Mokonzi