Plus de 150 déplacés vivants avec handicap dans le camp de Don Bosco, situé en territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu plaident pour une assistance en matériel qui pourrait faciliter leurs déplacements, tels que des cannes, des béquilles et des vélos.
Amani Kaumba Béatrice, présidente des déplacés vivant avec handicap, a partagé son expérience lors d’un entretien avec la synergie « Sauti ya wahami ». Elle a souligné les défis majeurs auxquels les personnes handicapées sont confrontées pour marcher. « Les femmes handicapées n’ont pas de force et il y a ceux qui n’ont pas de cannes ni d’aides. C’est un problème. Dans notre camp de Don Bosco, nous avons 150 handicapés. Je demande que l’on ait pitié de nous, et que l’on vienne nous rendre visite, nous souffrons beaucoup », a-t-elle insisté.
Sibomana Barenzaho a également lancé un cri d’alarme aux autorités, demandant une prise en charge particulière. « C’est le gouvernement notre père. Avant que les organisations puissent penser à nous, il faut que le gouvernement agisse en notre faveur. Nous demandons à notre gouvernement de nous aider et de considérer que nous sommes très nombreux, surtout en raison de la guerre ici à l’Est. Dans le budget de 2025, qu’ils nous prennent en compte. J’interpelle tous les handicapés dans le camp à garder espoir », a-t-il déclaré.
Ces déplacés vivant avec handicap ne disposent pas des moyens pour se procurer le matériel nécessaire pour améliorer leurs conditions de vie, en raison de la misère qu’ils endurent dans les camps.
Beninipashe
