En luttant contre l’apatridie dans les territoires de Beni et Lubero, les villes de Beni et Butembo, le comité technique interinstitutionnel de lutte contre l’apatridie en RDC, CTLA appuyé par le HCR a capacité les acteurs de la société civile et les préposés de l’État civil à Beni pour réduire le risque d’apatridie.
Au cours d’un atelier de deux jours tenu du jeudi 29 au vendredi 30 août en ville de Beni, les participants dont les maires de Beni et de Butembo, les administrateurs de Beni et Lubero ont été capacités sur l’importance de l’enregistrement des enfants à l’État civil pour leur donner une identité juridique.
« Il a été constaté que des millions des personnes en RDC courent le risque d’apatridie et c’est pourquoi nous CTLA, organe technique du gouvernement nous multiplions les campagnes de sensibilisation pour prévenir contre ce risque », a fait savoir Christian Makambo Chargé des opérations et attaché au cabinet du ministre de la justice et garde de sceau sur la question de l’apatridies et de nationalité en RDC l’un des facilitateurs à cet atelier.
A l’en croire, avec le contexte particulier à l’Est de la RDC caractérisé par des guerres, de nombreux enfants risquent de ne pas avoir de nationalité.
S’agissant de manque de registre pour l’enregistrement de naissance, Christian Makambo estime que le gouvernement provincial doit prendre des initiatives pour améliorer le système de l’État civil pour savoir combien d’enfants naissent chaque année et combien de décès enregistrés sans nécessairement attendre tout du gouvernement central.
D’après lui, seul le pouvoir central a la compétence de produire des registres de naissance.
« Appropriation Provinciale de la lutte contre l’apatridie dans la Province de Nord Kivu à Beni » c’est l’intitulé de cet atelier au terme duquel les participants se sont engagés à sensibiliser la communauté pour un front commun contre le risque d’apatridie à travers dont cours le risque des milliers d’enfants en RDC.
Trésor Kapepela Ben.
