Lors des États Généraux de la Justice, Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, a dénoncé la mauvaise gouvernance financière publique comme un facteur aggravant de la crise de la justice en République Démocratique du Congo. Il a souligné que cette gestion inefficace prive le secteur judiciaire des moyens nécessaires à son fonctionnement et à l’amélioration des conditions de travail des magistrats.
« La mauvaise gouvernance financière publique a contribué à l’aggravation de la maladie de la Justice en lui privant des moyens de fonctionnement et d’amélioration des conditions de travail des magistrats. Les magistrats doivent considérer les détourneurs de deniers publics comme source de leur malheur », a-t-il déclaré.
Alingete a également plaidé pour une reconsidération des immunités accordées aux ministres, qui sont les principaux responsables de la gestion publique. Il a souligné l’importance de cette réforme pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.
Cette intervention a marqué un moment clé des États Généraux de la Justice, mettant en lumière les liens entre la gouvernance financière et l’efficacité du système judiciaire. Les propositions de Jules Alingete visent à instaurer une meilleure gouvernance et à garantir que les ressources publiques soient utilisées de manière transparente et responsable.
Dieumerci Matu