Révision constitutionnelle : une priorité politique au détriment de la sécurité dans l’Est ?

Révision constitutionnelle : une priorité politique au détriment de la sécurité dans l'Est ?

Dans un contexte de crise sécuritaire grandissante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la révision constitutionnelle est devenue une question centrale du débat politique. Alors que des violences persistent, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri par l’activisme des ADF, CODECO et M23, les acteurs politiques semblent se concentrer sur des réformes constitutionnelles plutôt que sur des solutions immédiates pour la sécurité des citoyens. Ce choix suscite des interrogations autour des priorités politiques du pays et des conséquences de cette réforme sur la situation sécuritaire.

Dans une interview accordée à Beninipashe.cd ce mardi 29 octobre, Stewart Muhindo, militant de la Lucha, un mouvement citoyen engagé dans la défense des droits humains et la promotion de la démocratie, a exprimé des préoccupations quant à cette dynamique. Selon lui, la situation sécuritaire demeure au cœur des attentions.

« Moi je penses pas qu’il y’a pas oubli de la question sécuritaire, je pense que plusieurs acteurs reviennent sur la question de la révision constitutionnelle du faite qu’elle a des incidences sur la question sécuritaire» a fait savoir ce militant de la LUCHA.

A la question sur la révision constitutionnelle pour maintenir le régime en place, comme cela est dit à travers la toile, Stewart Muhindo n’est pas d’avis car les autorités actuelles ont failli à leur mission de sécuriser la population.

« Ce qu’il faut rappeler est que les autorités actuelles sont incapables de mettre fin à l’insécurité qui se vit à l’Est du Congo, pouvoir leur ajouter encore les années de gouvernance, c’est accepté que pendant ces années le pays sera toujours en insécurité, ce qui est inacceptable» a-t-il dit.

Dans le même registre, cet activiste des droits humains pense que le régime au pouvoir est ilégitime ce qui serait à la base de cette insécurité grandissante.

« Il ne faut pas oublier que toutes les guerres que connaissent notre pays sont aussi liées à cette crise d’ilégitimité, ça veut dire que, si on a des autorités illégitimes cela va donner encore plus de force aux groupex armés et cela va entretenir encore plus la violence ».

Christian Balewa

By Rédaction Rédaction

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