La question sur le projet de la révision constitutionnelle annoncé par Félix Antoine Tshisekedi à Kisangani, dans la province de la Tshopo continue à faire choux-gras de la presse.
l’ASBL Jeunesse na Biso qui soutien totalement ce projet appelle la population à ne pas céder à toute forme de manipulation.
« La population doit rester en-dehors de ça. Laisser tous ces manipulateurs qui cherchent leurs positionnement. S’ils veulent faire la marche, c’est de leur droit. La constitution elle même prévoit la liberté d’expression », a déclaré Xavier Asani coordonnateur de cette organisation.
A le croire, « la question sur révision de la constitution ne devrait pas faire débat, car en réalité la République démocratique du Congo ne devrait pas avoir plusieurs institutions comme l’Assemblée provincial, le senat,… inutiles ».
« La constitution prévoit des institutions budgétivores, pendant que nous sommes un pays en voie de développement on devrait pas avoir certaines institutions inutiles . Ces institutions nous consomment beaucoup d’argent. Plus de 70 % » a-t-il regretté.
Seul lui, la nouvelle constitution doit correspondre aux réalités congolaises.
« A Kisangani le chef de l’État Félix Tshisekedi a annoncé la mise en place d’une commission, moi je pense qu’on devait laissé la commission réfléchir, nous produire c’est qu’ elle va produire et le peuple va apprécier, est-ce ce bon ou mauvais. En suite on voit si on pouvait passé au référendum. C’est ça le débat ».
Notre source affirme que la constitution de 2006 mérite bien sa modification tenant compte des nouvelles réalités.
« Pourquoi il faut limiter à un congolais d’aller se présenter aux élections. Les élections Constituent une compétition. Pourquoi vous devez dire à un congolais de ne pas se présenter pour la troisième fois? Moi je trouve ça Injuste . Moi je pense qu’on devrait ouvrir cette disposition , on peut gardé le Mandat à 10 ans , mais on laisse à celui qui est libre de se présenter même dix mille fois. Laisser seulement au peuple de choisir s’il veut le maintenir ou pas », a-t-il conclu.
Elias Lwayivweka