Beni,le 3 Février 2024(beninipashe)-– Dans la nuit du jeudi au vendredi 2 février, au moins 11 personnes, dont deux femmes, ont perdu la vie dans une attaque violente attribuée aux rebelles ougandais ADF.
Les villages de Kazaroho et Kandiyasa, situés à la frontière entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, ont été les cibles de cette attaque sanglante.
Selon les témoins présents, trois personnes ont été les premières victimes de cette attaque barbare dans le village de Kazaroho, exécutées à la machette et par balle jeudi dernier.
Par la suite, huit autres corps ont été découverts le vendredi dans la province de l’Ituri, plus précisément à Kandiyasa. Les victimes étaient des agriculteurs originaires de la cité d’Oicha, présents dans la zone pour des activités champêtres.
Fataki Sabuni, notable et chef coutumier du village voisin de Mantumbi, déclare :
« Huit autres corps ont été découverts ce vendredi dans la province de l’Ituri, plus précisément à Kandiyasa. Les victimes étaient des agriculteurs originaires de la cité d’Oicha, présents dans la zone pour des activités champêtres ».
Le colonel Charles Omeanga, administrateur militaire de Beni, s’est rendu sur place pour exprimer sa solidarité envers la population locale.
Il rapporte : « Moi-même, j’ai vu et transporté neuf corps des victimes pour les déposer à la morgue d’Oicha ».
Le bilan de cette attaque meurtrière est confirmé par la société civile de Mantumbi. Selon Kambale Kamathe, leur responsable, 11 personnes ont été tuées. De plus, neuf otages ont été libérés par les assaillants, dont cinq femmes et trois enfants.
Cette attaque montre une fois de plus la violence qui sévit dans cette région frontalière et met en évidence la nécessité d’une intervention urgente pour protéger les populations civiles et rétablir la sécurité dans la zone.
Pascal Nduyiri
