La situation sécuritaire dans la province de l’Ituri, demeure très volatile, en dépit des opérations lancées par l’armée pour contrecarrer les actions des groupes armés.
La partie la plus affectée par cette crise sécuritaire, est celle qui regorge notamment les territoires de Djugu et Mahagi.
Selon le Bureau provincial de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité au Congo ( MONUSCO) / Ituri, parmi les cinq ( 5) territoires que comptent cette province, celle, sus-invoquées, restent ont plus subis les théâtres des hommes armés.
A en croire Karna Soro, le chef du Bureau de cette force onusienne dans cette partie, cinq cents trente civils ( 530) ont péris dans diverses attaques perpétrées dans ces territoires précités depuis le mois de Décembre de l’année passée jusqu’au mois de Mai 2023. Il a dit ce Mardi 16 Mai 2023, lors d’une conférence de presse dans le cadre d’échange avec les journalistes sur la journée de la liberté de la presse.
« […] Depuis le 1er Décembre 2022 au 10 Mai 2023 , on a enregistré 530 personnes tuées à Djugu et Mahagi » a-t-il indiqué.
Notre source dit que cette situation préoccupe à un niveau très élevé la MONUSCO, qui promet des opérations militaires de grande envergure avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) pour diminuer ce cycle des violences qui pèse ce dernier temps sur la population civile, vivant dans cette partie du pays.
Cependant en dehors de l’insécurité qui scie cette province, l’ituri fait aussi face à une crise humanitaire déplorable. D’après le dernier rapport de l’ONG OCHA, publié ce 15 Mai 2023 via son compte tweeter, plus d’un virgule six millions ( 1.6 millions) des personnes se sont nouvellement déplacées.
Elias Lwayivweka depuis Bunia
