Environnement : voici les recommandations des organisations de la société civile africaines au secrétariat de RAMSAR

Bunia,le 12 septembre 2023(Beninipashe)–Elles sont soixante- une (61) organisation de la société civile ( OSC) africaines qui exigent au secrétariat Ramsar (une convention internationale pour la protection des zonne humide ), d’ajouter aux catastrophes les zones humides Ramsar qui ont été touchées par les projets de Total Énergie et de la China National offshore Oil corporation ( CNOOC) , dans deux pays de l’Afrique de l’Est, notamment la Tanzanie et l’Ouganda.

Ceci est contenue dans un communiqué de presse de ces 61 du 05 Septembre 2023 dont Beninipashe.cd a eu accès.

Dans ce document, on peut noter plusieurs analyses des défenseurs des droits environnementaux africains dont celui de John Lufukaribu ( congolais) de l’ ONG FORED , qui dénoncent des risques de dégradation que les gouvernements Congolais, Ougandais , et Tanzanien y compris les activités d’explorations du pétrolières de Total Énergie et de la CNOOC, ont exposé à au-moins trois sites Ramsar.

Menaces de l’EACOP sur le parc National de Virunga à l’Est de la République démocratique du Congo ( RDC)

La première coupure est la plus profonde de tous les projets de combustibles fossiles : les pipelines engendrent davantage de pipelines vers des écosystèmes de plus en plus sensibles et rares. L’expansion du pétrole dans les forêts critiques et les zones protégées de la RDC est beaucoup plus probable si le projet EACOP va de l’avant.

 » Nous demandons à nos dirigeants en Ouganda, en RDC et en Tanzanie de respecter leurs engagements pour la lutte contre les réchauffement climatique « a écrit John Lufukaru Toly de l’ ONG FORED , dans cette lettre adressée au secrétariat général de la convention Ramsar

Il souligne que « les conséquences des projets pétroliers développés par Total Energies et CNOOC soutenus par les gouvernements Ougandais et Tanzanien notamment le Tilenga, KingFisher et L’EACOP ont des conséquences en dehors des frontières, les communautés congolaises sont et seront affectées par ces projets pétroliers. le paysage du Grand Virunga est particulièrement menacé par l’exploitation du pétrole en Ouganda et en RD Congo tel que le Parc National des Virunga.
Nous demandons aux organismes tel que Ramsar, et bien d’autres de se prononcer en condamnant l’extraction des fossiles dans le Graben Albertin qui supporte des zones humides d’importance capitale » a-t-il conclu.

Pendant ce temps , M. Bantu Lukambo de l’Innovation pour le Développement et la Protection de l’Environnement (IDPE) en RDC déclare que « Le parc national des Virunga, qui contient un site Ramsar et est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, est en danger. C’est parce que le gouvernement de la RDC a été enhardi par l’exemple de l’Ouganda. Parce que le monde regarde l’exploitation pétrolière se poursuivre dans le MFNP, le gouvernement congolais a également eu le courage de soumettre les blocs pétroliers couvrant les Virunga à l’obtention d’un permis d’exploration en juillet 2022. De plus, la construction de l’EACOP rendra l’exploitation pétrolière en RDC plus viable. Albertine Graben .» dit-il avant de poursuivre

 » Nous voulons que les organismes internationaux tels que le Secrétariat Ramsar agissent. Ils doivent engager les gouvernements Ougandais, Tanzanien et Congolais de mettre fin à tout projet d’exploitation pétrolière couvrant les sites Ramsar « .

Notons que cette lettre de 61 organisations de la société civile ( OSC) africaines a été conçue dans le cadre de participer au sommet africain de climat tenue à Nairobi au Kenya , depuis le mercredi 06 Septembre dernier. Sur place , le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a pris part au compte du gouvernement congolais.

Elias Lwayivweka

By Rédaction Rédaction

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