Beni,le 10 Mai 2023 ( Beninipashe) —- Le vécu quotidien des déplacés de gueurre vivant dans les sites situés au tour de Gama au Nord-Kivu, plus précisément à Bulengo, Lushangala, Rusayo, Eloïme, Muningi et Kanyaruchinya, est non seulement difficile mais aussi déplorable.
Un nombre plus élevé de plus de six cents soixante-dix ( 674) cas de Violences sexuelle ont été notifiés puis soigné par l’équipe de Médecins Sans Frontière ( MSF) dans cette partie à l’espace de près de deux semaines, soit du 17 au 30 avril 2023.
D’après notre source , la plupart ce sont les jeunes filles et femmes qui courent à des nombreux risques , notalement les violences sexuelle. Et d’ajouter que des nombreux cas, sont enregistrés
Jason Rizzon coordinateur d’urgence de MSF en province du Nord-Kivu a accordé une interview à l’équipe de la communication MSF et publié ce Mardi 09 Mai 2023.
Ce communiqué de presse, renchérit que cette ONG n’a jamais enregistré un tel bilan depuis des mois qu’elle intervient dans le cadre de la pris en charge de ces vulnérables.
« 17 au 30 avril, MSF a soigné 674 victimes de violences sexuelles dans les camps de déplacés autour de Goma, soit 48 par jour. Près de 60% des victimes ont été agressées au moins 72H avant de se présenter à MSF, ..La majorité des victimes ont été agressées lors de leurs déplacements hors des camps à la recherche de bois de chauffage et de nourriture. L’insuffisance critique de l’assistance humanitaire augmente la vulnérabilité, les risques de violences pour les personnes déplacées.»
A précisé MSF sur son compte Twitter.
Les causes sont énormes poursuit notre source , l’insécurité grandissante imposée par les rebelles du M23 qui asphyxie ces déplacés de guerre . Notre sources sollicite l’implication de toute personne, des organisations humanitaires pour venir à la rescousse de ces démunies.
« Il est urgent d’améliorer les conditions de vie des personnes dans les sites des déplacés. Les besoins essentiels , comme l’accès à la nourriture , à l’eau , à des infrastructures sanitaire , doivent être garantis. Il faut aussi assurer des mesures de protection pour mettre les femmes en particulier à l’abri du danger » a souhaité Jason Rizzo , coordonnateur d’urgence de MSF Nord-Kivu
Depuis mai 2022, les équipes de MSF travaillent dans les sites de déplacés autour de Goma, assurant des soins médicaux gratuits, fournissant de l’eau potable et construisant des latrines et des douches selon les besoins les plus urgents. MSF a également répondu aux épidémies de choléra et de rougeole qui ont touché certains camps, à travers la prise en charge des cas et l’organisation de campagnes de vaccination.
Notons que la persistance de l’insécurité dans la région a occasionnée un déplacement d’un million d’habitants , abandonnant ainsi leurs villages. Environs six cent mille ( 600. 000) personnes traverse une vie calamiteuse dans les sites de déplacés, un lieu qu’il se sont choisis pour essayer de vive.
Elias Lwayivweka &Seros Muyisa
