A quelques jours de la convocation du scrutin par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la tension entre Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi s’endurcie et s’accroît sur la sphère politique.
En effet, dpuis son retrait de l’Union Sacrée de la nation, Moïse Katumbi ne cesse de faire objet de scandale politique, qui visiblement l’étouffe.
L’ancien gouverneur du Katanga, se retrouve désormais entre le marteau et l’enclume devant sa décision que d’aucuns qualifiaient de précipitée pour tourner le dos à Félix Tshisekedi avec qui, il co-drigeait la République pendant près de deux ans.
Entre arrestation et humiliation
Après l’arrestation du député provincial Mike Mukebay, le conseiller de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda a été arrêté ce mardi 30 avril à l’aéroport de N’djili dans la matinée alors qu’il s’apprêtait à quitter Kinshasa. Ce dernier a été arrêté selon nos sources dans la capitale par les services aéroportuaires et embarqué de force dans une jeep par des éléments de la garde républicaine. Aucune motivation de son arrestation jusque-là dévoilée par les services de sécurité. Selon certaines sources non officielles, ce bras droit de Moïse Katumbi serait aperçu avec un revolver au cours de la dernière manifestation organisée par l’opposition le 20 mai dernier. Une information qui reste bien-sûr à vérifier, car aucune source officielle ne s’est encore prononcée dans ce sens.
Cette arrestation est condamnée par plusieurs acteurs politiques dont Matata Ponyo qui dénonce que cet acte traduit à une démocratie morte.
« Voilà comment le collaborateur immédiat d’un opposant Politique et candidat président de la République est traité en RDC. Voilà l’image d’un Etat de droit à Kinshasa. Quel jour un congolais accepterait d’être collaborateur d’un politicien dans ce pays ? » s’interroge Matata Ponyo sur son compte tweeter.
Moïse Katumbi, lui cependant n’attend pas beaucoup de choses des autorités congolaises que de libérer son collaborateur. Il a à cette occasion dénoncé l’étouffement par le régime en place de l’espace démocratique aux opposants. Il dit avoir été il y a peu victime d’un empêchement de déplacement au Congo centrale pour des raisons non élucidées. Le patron d’Ensemble pour la République, parle des actes anti-démocratiques qui relèvent d’un régime dictatorial.
Cette attitude est mal aperçue par plusieurs internautes qui se disent être étonnés de revoir les mêmes pratiques condamnées par l’UDPS au régime de Kabila être reprises par le président Tshisekedi. Après son retour à Kinshasa, le secrétaire général de l’UDPS avait confié que Moïse Katumbi combat politiquement Félix Tshisekedi, par le fait que ce dernier est de la tribue Luba et non pour avoir échoué à bien gérer la République.
Azarias Mokonzi
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