Beni,le 07 octobre 2023(beninipashe)- Au moins une soixantaine de personnes toutes catégories confondues ont été à l’école de savoir sur la désinformation avec la monusco ce mercredi 04 octobre 2023. a-t-on appris de la section d’information et stratégique de la Monusco
Parmi les 62 participants, dont 29 femmes, il y avait des administrateurs de groupes WhatsApp, des journalistes, représentants de partis politiques, de la société civile, ainsi que des membres des Associations locales de femmes et de jeunes.
Toute la journée durant, ils ont suivi des exposés sur la définition même du concept de désinformation, la typologie, les ressorts de la désinformation, les principaux acteurs de la manipulation, les outils et techniques de la désinformation ou encore les dangers de cette pratique.
La deuxième partie de la formation a porté sur les moyens de lutte contre ce fléau.
« Il faut jouer sur deux principaux leviers que sont la prévention et la répression. Cela passe entre autres par des sensibilisations de la population aux dangers de la désinformation, à l’éducation aux médias, à des amendes dissuasives contre les auteurs de désinformation, des bannissements et d’autres choses encore, car l’heure est grave… », a rappelé Jean Tobie Okala, chef de l’information publique de la MONUSCO.
Afin que certains ne prétendent demain qu’ils ne savaient pas, la nouvelle loi congolaise sur les médias sociaux et la presse a été décortiquée par le Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Beni.
A l’issue de cette formation, les participants se sont dits satisfaits des enseignements, techniques et astuces reçus pour contrer la désinformation, dont les nombreuses conséquences ont été passées en revue pendant cette formation.
Ils se sont par ailleurs engagés à changer leurs habitudes en vérifiant désormais les sources des informations qu’ils reçoivent avant de les partager.
« Dès aujourd’hui, je m’engage en tant qu’étudiante et administratrice d’un groupe WhatsApp, à ne plus diffuser une information sans avoir une certitude que c’est une bonne information, pour lutter contre cette désinformation qui est l’un des problèmes de notre pays », a ainsi déclaré Nelly MANDEFU, étudiante à l’Université Chrétienne Bilingue du Congo et administratrice d’un groupe WhatsApp pour étudiants. Elle explique que c’est après avoir pris conscience des dangers et des graves conséquences de la désinformation, « au vu des images qui nous ont été projetées pendant cette formation, avec des exemples à l’appui« .
Julie Londo &Seros Muyisa