Les épreuves hors sessions de l’examen d’Etat 2022 ont été lancées en RDC lundi 23 mai 2022
En ville et territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, près 8000 élèves finalistes étaient attendus pour la passation de ces épreuves, selon les statistiques livrées par les chefs des différentes sous divisions. Beni Nipashe constate que certains centres ont été fermés, délocalisés ou encore crées selon le niveau d’influence de la situation sécuritaire dans les zones d’action.
C’est notamment en sous division de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de Bulongo, dans le territoire de Beni où ce sont 5 centres qui ont accueillis les élèves finalistes, en lieu et place de 6. Un centre a été fermé suite à la déperdition des effectifs des élèves. C’est le centre de Ruwenzori 2, qui regroupait les élèves des écoles qui ne sont plus fonctionnelles ces jours suite aux déplacements des populations suite à la multiplication des attaques du groupe armé de forces démocratiques alliées (ADF), a affirmé le chef de cette sous-division, Dominique Sondirya.
De même dans la sous-division de Kamango, où un deuxième centre a été créé dans le centre de négoce de Nobili. C’est à cause de la forte concentration de la population venue des différents villages environnants, fouillant les massacres, a fait savoir Gabriel Bantuki, chef de la sous division de Kamango.
En prélude de la passation de ces épreuves, l’Administrateur du territoire de Beni, Colonel Ehuta Omeonga Charles a rassuré les autorités scolaires et les candidats quant à l’amélioration de la situation sécuritaire. Raison pour laquelle même, le centre de Mbau qui était délocalisé dans les années passées en commune d’Oicha, chef-lieu du territoire suite à l’insécurité a été ramené sur place, suite à l’accalmie qui s’y observe.
Dans la ville de Beni, le chef de la sous division de l’EPST, Matsoro Lenge Olivier, constate une augmentation des effectifs, ce qui a permis la création de 2 nouveaux centres, permettant à plus de 4000 élèves finalistes de passer les épreuves dans 11 centres au lieu de 9 des années passées. Certains autres élèves venus des zones insécurisées ont été accueillis dans ces centres et leurs items seront envoyés sous l’identité de leurs sous divisions de provenance, a-t-il rassuré.
Par Delphin MUPANDA