Masisi, le 29 Août 2023, Beninipashe.cd – Les habitants de Malemo village situé dans le groupement Bashali Mokoto en territoire de Masisi alertent sur la montée d’actes des tracasseries dont ils sont victimes ces derniers temps, commis par certains éléments des groupes d’autodéfenses ‘’Wazalendo’’ présent dans cette partie de la chefferie de Bashali.
Selon un habitant de la place contacté, et qui n’a pas voulu donné son nom, précise que les éléments du groupe armé dénommé NDC-Rénové « Ndime-Ndime », comme ça se dit localement avec les Nyatura organisent des travaux communautaires dit Salongo où ils en profitent pour soumettre la population aux lourdes exigences.
Il ajoute que quiconque compte aller à l’encontre de ces exigences qui est parfois sanctionnés par un jeton, il subit une amande exorbitante de 200 dollars américains sans discussion ou réduction.
Cependant il plaide aux près des autorités d’état de siège de voir comment déployer les éléments FARDC dans cette zone contrôlée depuis longtemps par ces groupes armés afin de sortir ces citoyens ordinaires de cette misère.
«Les habitants sont tracassés suite au Salongo, ils reçoivent même les coups des fouets. Si tu n’as pas le jeton de Ndime-Ndime ont te ligote en te torturant, pour te taxer une amende de 200 $ ; est parfois certains d’autres perdent la vie si tu n’es pas capable de payer. Cette pratique des jetons a commencé juste dans cette période de guerre du m23, c’est maintenant que les Ndime-Ndime sont venus jusqu’à malemo où ils tracassent la population. Nous souffrons, nous prenons notre mal apatience ; mais il serait nécessaire au gouvernement de nous venir en aident à s’installent dans la zone afin de voir si nous pouvons avoir la paix », a fait savoir cet habitant.
Signalons que depuis la présence des éléments dans la partie Nord du territoire de Masisi, la population de cette partie de la province mène une vie critique sur le plan sécuritaire, où elle subit des exactions faites par les éléments des groupes d’autodéfense d’une part et d’une autre part les terroriste du M23.
Siméon Semasaka