Les habitants du groupement Buabo dans le secteur Osso Banyungu déplorent les cas des tracasseries dont ils sont victimes ces dernier temps dans cette partie du territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
Selon le mouvement de société civile locale, des groupes d’hommes qui se font passer aux groupes d’autodéfenses communément appelés Wazalendo soumettent la population aux travaux forcés dit salongo, moyen pour eux de tracasser ces citoyens ordinaires.
Pour monsieur Bahati DUNIA Ambroise de cette structure citoyenne, ces autodéfenses procèdent même aux arrestations arbitraires pour les habitants qui marchei à l’encontre de leur exigences.
Bahati DUNIA Ambroise ajoute que le cas le plus récent est celui du vendredi 23 juin où un enseignent de la place a été victime de ces actes. Sa liberté a été conditionnée par le payement d’une amande exorbitante.
« C’est regrettable de voir comment certaines personnes dit Wazalendo tracassent la population dans le groupement Buabo en secteur Osso Banyungu. ces gens organisent souvent des travaux communautaires non prévus pour uniquement saboter certains responsables de la place comme des enseignants car celui qui ne participe pas à ces travaux il est directement arrêté puis facturé des amandes exorbitantes, alors que nos populations sont tromatisées par des guerres de tout les jours. Ça, nous dénonçons vraiment car c’est nous décourager. Qui dit Wazalendo voit directement les patriotes, qui ne doivent pas faire souffrir encore la communauté, mais nos Wazalendo ne s’inquiètent pas de tout ça » regrette Bahati Dunia AMBROISE.
En condamnant ce comportement, celui-ci plaide pour que les autorités instruisent ces éléments présents à Buabo afin de restaurer un climat de paix entre ces miliciens et la population locale.
« Nous voyons que cette situation risque de mettre fin à la confience qui existe entre ces Wazalendo et la population, maintenant nous tirons un sonnet d’alerte aux autorités de voir comment intervenir au temps au portun pour permettre une bonne collaboration entre ces deux parties prenantes car, en-dehors de celà la population va se désolidariser avec ces jeunes garçons qui pour eux c’est c’est la complication seulement » ajoute-t-il.
Siméon Semasaka