Deux-cents (200) corps des personnes, victimes de l’agression rwandaise ont été inhumés lundi 02 septembre 2024 au cimetière Génecost de Kibati, c’est dans le territoire de Nyiragongo près de la ville de Goma, au Nord-Kivu.
Ces corps ont été exposés devant leurs familles et des personnalités étatiques pour les derniers hommages. Pour Maître Chantal Chambu Mwavita, ministre des droits humains, « ces victimes qui sont mortes dans des circonstances de la guerre sont des symboles tragiques des souffrances infligées par la brutalité humaine, car chaque vie perdue est un rappel poignant du coup inacceptable de la violence ».
A l’en croire, si ces personnes étaient dans leurs milieux, elles n’allaient pas mourir.
« Nous nous inclinons devant leur mémoire, non seulement pour pleurer leur perte, mais aussi pour réaffirmer notre engagement à construire un avenir où de telles tragédies ne se produiront plus jamais, car leur sacrifice appelle à une action collective pour mettre fin aux conflits et protéger les vies humaines partout dans notre pays », a-t-elle déclaré en ajoutant « qu’il est une occasion de réfléchir profondément aux horreurs passées et de renouveler notre [ gouvernement Ndlr ] détermination à empêcher leur répétition. Toutefois, le chef de l’Etat et le Gouvernement sont déterminés à mettre fin à ce cycle de violences et leurs auteurs ne resteront jamais impuni ».
Ce moment de recueillement a connu une série des témoignages de familles de victimes. Ont pris part à cette cérémonie outre la ministre des droits humains, la ministre des Affaires Sociales et Actions humanitaires Nathalie Aziza Munanaeet celle de la jeunesse Noëlla Ayeganato, des députés nationaux, des sénateurs et le gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Ricardo Olenga et Azarias Mokonzi