Le mouvement philosophique dénommé « Lisanga Pona Konga ya Sika, LPKS » déplore la passivité de la force de l’EAC face aux multiples violences qui se vissent dans les territoires sous contrôle des rebelles du M23-RDF au Nord-Kivu.
Il l’a dit ce samedi 08 avril 2023, au cours d’une conférence avec les étudiants, qui a porté sur le thème « EAC, entre médiation et dissuasion des agresseurs en RDC, quelle différence avec la MONUSCO ». A cette occasion, les orateurs du jour ont expliqué, les raisons d’être de l’EAC au Nord-Kivu, en excluant pas son mandat.
Devant la presse, Josué Ekole, cadre de ce mouvement philosophique a appelé le gouvernement congolais à revoir le mandat jusque-là inoffensif de cette force de la sous-région. LPK s’oppose à la médiation de l’EAC et donne l’opportunité aux armes de régler la situation.
« Nous nous opposons contre la médiation de l’EAC et nous exigeons un mandat offensif de cette force contre les rebelles, le contraire c’est qu’elle doit dégager et laisser les congolais trouver la solution à leur problème. Il y a aucun avantage de rester dans l’EAC. On nous a dit qu’on franchira la frontière sans visa ce qui n’est pas fait. On paye toujours le visa pour aller dans des pays membres de l’EAC. On pensait que militairement ils viendront nous aider, mais malheureusement ils sont venus en observateurs » a-t-il précisé.
Ainsi face à cette situation, LPKS, pense que la force de l’EAC a un plan machiavélique qu’elle vient réaliser, voilà pourquoi, il appel congolais à se réveiller.
Les participants ont été satisfaits des échanges lors de cette conférence et ont encouragé les organisateurs a ciblé d’autres couches de la population poursuivant les mêmes objectifs.
Azarias Mokonzi
