Pour certifier la transparence et la traçabilité de l’exploitation minière en République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a valorisé la mise en place d’un système de certification des réserves minières.
En effet, ce système instauré par le chef de l’État vise notamment à protéger les intérêts nationaux lors des échanges commerciaux d’une part et de l’autre s’assurer de la localisation de tous les carrés miniers pour éviter la contrebande minière.
Ce mécanisme est protecteur du secteur minier congolais a fait savoir Jean-Claude Katende, expert en question minière. Ce dernier fustige la politisation de ce mécanisme, car sont ceux qui sont dans le cercle des hommes politiques qui en bénéficient, regrette-t-il.
« La vision dernière ce n’est pas nécessairement un fond efficace, mais l’idée dernière c’est que chacun voudrait mettre quelqu’un de la famille quelque part », a-t-il déploré.
Pour matérialiser ce processus, d’aucuns estiment que la numérisation du Cadastre Minier, l’organe technique spécialisé dans les mines en RDC notamment la lutte contre la corruption et la fraude minière, reste la seule voie.
« Cela permettra de rendre efficace le secteur minier congolais et de favoriser la maximisation des recettes profitables aux congolais », ont-ils fait savoir.
L’approche numérique permettra même la cartographie de tous les espaces miniers, a fait savoir pour sa part Freddy Mpinda expert en numérique.
Face à la contrebande minière, ce système de vérification permettra de verrouiller toutes les stratégies des mafieux oeuvrant dans ce secteur.
Azarias Mokonzi
