Beni,le 30 octobre 2023(beninipashe)- Dans une nation où des guerres font parler d’elles, le secteur de l’économie reste flou. Les groupes armés locaux et/ou étrangers importunent ce secteur. Cet aspect se fait sentir ces derniers temps en RDC avec les incursions rebelles ça et là, révèle le Chef de Travaux Emmanuel Tembo Kalimuli.
Ce cadre universitaire de Beni pense que toute la population doit apporter sa pierre à l’édifice pour espérer au rétablissement de la paix, afin de booster ce secteur vers la stabilité.
« Nous devons maintenant travailler. Et on ne peut travailler quand il y a la paix. Les pays qui sont en guerre n’ont pas de monnaie stable, c’est pourquoi nous sommes entrain de souffrir. Vous ne pouvez pas voir votre monnaie stable s’il n’y a pas de production. C’est production des biens et services dans le pays qui enrichissent tous les secteurs. Et quand nous sommes en insécurité qui va produire ? »S’est-il interrogé.
Pour Emmanuel Tembo Kalimuli, les embuscades en répétition tendues par l’ennemi sur différents tronçons routiers mettent en péril l’économie de la RDC. Il indique que cela ne peut jamais rendre stable la valeur monétaire de cette nation.
« Aujourd’hui si vous voulez transporter la marchandise de la RDC vers l’étranger, les rebelles brûlent les véhicules. De la même façon avec l’importation l’ennemi brûle toute la cargaison,…vous allez vous développez comment ? », est-il interrogé.
Sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, le taux d’échange est en déséquilibre inexplicable, couplé aux pertes des capitaux des opérateurs économiques. Cela via l’incendie des véhicules avec des marchandises lors des différentes embuscades qui ont toujours été commises par les rebelles ADF.
La région de Beni en elle seule traverse l’escalade sécuritaire jusqu’à l’heure actuelle. En date du 15 octobre 2023, cette région a célébrée tristement le 9ème anniversaire des massacres. En cette date l’an 2014, nombreux civils étaient sauvagement abattus par les combattants ADF en ville de Beni.
Toujours dans la même région, nombreuses populations dont en majorité celles qui vivent grâce aux activités champêtres, ont déjà abandonnée leurs champs et milieux naturels suite à l’activisme de ce groupe terroriste ADF. Dans des milieux de refuge où elles se trouvent par exemple, elles vivent dans des conditions misérables.
Georges Kizito