La province de l’Ituri, est placée depuis mai 2021 sous une administration militaire exceptionnellement à d’autres provinces outre le Nord-Kivu. Cette mesure constitutionnelle visait essentiellement à rétablir l’autorité de l’Etat dans cette entité administrative déchirée par des conflits armés inter-communautaires.
En effet, depuis le début de cette mesure, des avancées significatives sont enregistrées dans plusieurs secteurs stratégiques de la vie en Ituri. En dehors de la réduction de nuisance des rébellions comme celle de CODECO, la province a recouvré sa respiration dans le développement. Selon certains habitants, le lieutenant général Johnny Luboya N’kashama, a beaucoup contribué positivement sur le développement socioéconomique dans cette partie.
« En seulement trois ans , le lieutenant général Johnny Luboya a répondu aux attentes de la population Iturienne », disent-ils.
La cohabitation pacifique
Un habitant interrogé par Beninipashe.cd, renseigne que c’est pendant l’état de siège que la cohabitation pacifique a été respectée entre communautés en province.
« Nous remercions l’administration militaire pour c’est qu’elle a apporté pour le vivre ensemble. Avant la ville était divisée. Une telle tribue ne pouvait même pas fouler les pieds dans le fief d’une autre. On a compris qu’on ne construit pas une ville, une province par la haine ou l’ hypocrisie » témoigne Lebisabo Jean-Pierre rencontré à Dele.
L’état de siège et ses surprises !
En dépit de certains défis qui restent encore à relever sur le plan sécuritaire, le chef des travaux Didier Likele estime que le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi avait pris une meilleure décision en décrétant l’ État de siège au Ituri. Avant l’état de siège selon lui, la menace contre les civils était récurrente.
« Avant l’état de siège, la situation était très mauvaise , même les populations du côté de Bandaï , Dele ,… étaient insécurisées alors que c’est dans la ville de Bunia », fait-il savoir.
« Nous avons même vu les miliciens CODECO, pénétrés même jusque dans la ville. Chaque jour nous voyons des têtes de cadavres défilés ici lors des villes mortes . Nyakunde, qui était un hôpital capital pour nous était fermé. Il n’ y avait plus personne à Irumu , Nyakunde, Marabo, la vie était devenue difficile. On pensait déplacés nos enfants de Bunia », poursuit notre source.
En effet, sans citer des routes asphaltées par l’administration Luboya, la ville de Bunia est revêtue d’une nouvelle robe qui l’a rend plus belle, et peut-être parmi les meilleures de l’Est
« L’Ituri n’oubliera jamais ce qu’a fait l’état de siège sur le plan des infrastructures et développement », a déclaré le chef des travaux Didier Likele.
Luboya N’kashama un phénomène, un gouverneur incontestable
Le bilan de Luboya à la tête de la province est incontestable, sauf l’ingratitude et la mauvaise foi. A l’intervalle de la ville de Bunia-Marabo-Nyakunde et Komanda, le chef-lieu de la chefferie des Basili en territoire d’Irumu, grâce au rétablissement progressif de la paix, l’ administration militaire a permis à plusieurs familles vivant dans le chef-lieu de la province à regagner leurs villages d’origine. Ces familles sont de déplacés fouillant les violences armées. Ici Luboya est considéré un phénomène irrésistible et l’homme aux solutions multiples.
« Nous étions venus de Komanda à pieds. Nous remercions jusqu’à présent l’ administration militaire pour ce geste. Luboya c’est est un bon Papa pour nous. C’est un phénomène » a dit un habitant de Marabo à Beninipashe.cd.
« Les habitants sont eux-mêmes témoins que l’éat de siège est une réalité » renchérit-t-il.
« Nous sommes reconnaissants à Luboya Aujourd’hui nous sommes calme. Même si il reste encore à faire vers le territoire de Djugu. Au moins aujourd’hui il y a aussi des avancées . Il y a un moment où il fut difficile de voyager tranquillement a dit l’ un d’eux », précise un autre habitant à Mungwalu.
Que deviendra la province de l’Ituri après l’ État de siège ?
En dépit de la manipulation politicienne, certains habitants refusent la levée de l’état de siège. En dépit des multiples appels visant la levée de cette mesure, la population s’y oppose catégoriquement.
« Luboya est la seule personne qui a maitrisé la situation sécuritaire de la ville de Bunia. Avant il ne fallait pas circuler à 19 heures sans être inquiété par des bandits. Il ne se passait un jour sans compter des morts » s’inquiète le Docteur Ernest, médecin à la clinique Salama
Pour sa part, Luc Malembe, l’un des acteurs politiques de l’ Ituri, pour l’ instant la lavée de l’état de siège est hors de question.
« Il ne pas question qu’on parle maintenant de la levée de l’ État de siège. Madame la première ministre [ Judith Suminwa [, j’ étais dans la salle, elle a dit à tout le monde que il y a des préalables. On ne peut pas se réveiller le matin on lève l’ État de siège. Pour le remplacer par quoi? » s’est-il interrogé.
Azarias Mokonzi et Elias Lwayivweka, à Bunia
