Via la plateforme de messagerie X, le président du Niger, Mohamed Bazoum, a affirmé ce jeudi 27 juillet que «les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés » et que « les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront ».
Concomitamment, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, a, de son côté, appelé sur le même réseau « tous les démocrates, tous les patriotes » à faire échouer cette «aventure porteuse de tous les périls pour notre pays ».
En effet, le mercredi soir, des soldats ont dû annoncer à la télévision que Mohamed Bazoum avait été révoqué du pouvoir et que toutes les institutions avaient été suspendues.
Nombreuses sont les réactions qui fusent déjà de partout à travers l’Afrique ; telle est par illustration celle du président de la Guinée-Bissau, Umario Sissoco, qui « condamne avec la plus grande sévérité ce coup d’État au Niger contre et appelle au retour à l’ordre constitutionnel et et maintien de la sécurité du président Bazoum et des siens », note DW Afrique, notre source.
Quatrième coup d’Etat au Niger depuis son indépendance en 1960
Depuis 2020 dernier, c’est un septième coup d’Etat qui se perpetre en Afrique Centrale et de l’Ouest. Mercredi, des gardes avaient bloqué l’accès au palais présidentiel, retenant le président à l’intérieur de celui-ci, faisant craindre pour l’instabilité de ce pays qui est un allié essentiel des puissances occidentales dans leur combat contre l’insurrection islamique qui a débuté au Mali en 2012 avant de s’étendre aux pays voisins.
Il faut le rappeler, le Niger, vient de connaître quatre coups d’Etat dans sa récente histoire, mais également un putsch avorté en 2021 lorsque les militaires tentaient mais en vain de prendre le palais présidentiel quelques jours avant la prise de fonction du président Bazoum.
Eugene Vomba