L’insuffisance des machines d’enrôlement en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, inquiète au plus haut niveau la notabilité locale vu le nombre des requérants qui reste à enrôler.
En effet, malgré la prorogation de 15 jours accordée par la CENI à ce processus d’enrôlement et d’identité des électeurs dans la 3ième ère opérationnelle, les voix fusent de partout pour déplorer les désarrois qui caractérisent ce processus.
Pour Animé Mbusa Mukanda , l’un des notables de Rutshuru qui s’est confié à Beninipashe.net ce Jeudi 30 Mars 2023, ces quinze jours ne suffisent pas pour satisfaire la population de ce coin à répondre à leur devoir civique et patriotique d’obtenir une nouvelle carte d’électeur.
Consécutivement à cette situation, il recommande à cette institution électorale à proroger ce processus d’identification et d’enrôlement des électeurs encore pour une période de 30 jours.
« Pour Rutshuru nous précisons que 21 machines ne sont pas en mesure d’enrôler dans 45 jours 500 mille déplacés. Là il faudra 4 mois pour enrôler et identifier les déplacés qui sont éparpillés les uns à Goma , Nyiragongo , et Lubero » regrette ce notable.
Notre source qui parle d’un calme apparent qui s’observe dans le groupement Kanyabayonga, en chefferie de Bwito, plaide pour le déploiement des machines dans cette zone.
« Plusieurs villages dans le groupement Kanyabayonga sont sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC ) et la PNC » renseigne-t-il avant de poursuivre « nous rappelons que les centres d’enrôlement pour les déplacés de Rutshuru sont à Muningi, Kanyaruchinya et Kibati, la nécessité est d’ouvrir dans les sites Don Bosco, Ngngi et Bulengo / Lac Vert vu la distance qui les séparent. Plusieurs déplacés sont dans l’incapacité de rejoindre ce centre d’enrôlement» conclu-t-il.
L’insécurité grandissante qui déchire la partie orientale de la République Démocratique du Congo risque d’impacter négativement sur la répartition des sièges.
Elias Lwayivweka, depuis Bunia