La Réserve de Faune à Okapis (RFO) a , dans un communiqué de presse rendu public ce 29 juin, confirmé la mort d’un éco-garde, survenue suite à une attaque d’hommes armés contre l’équipe d’éco-gardes qui était en pleine mission de surveillance le 27 juin aux environs de « Mondial », un site minier illégal établi dans le secteur central de la RFO.
« Nous sommes très attristés par l’attaque mortelle qui a fauché la vie d’un de nos vaillants éco-gardes alors qu’il faisait partie d’une équipe de patrouille. À ce moment, nous rendons un vibrant hommage à notre éco-garde décédé et adressons nos condoléances les plus émues à sa famille, sa femme, ses deux enfants, ses amis et à l’ensemble de notre personnel », déclare le Directeur Général de l’ICCN, Yves Milan NGANGAY en visite officielle à la RFO.
Nos sources sûres près de la RFO parlent d’une attaque violente près de « Mondial » , un site minier illégal, entre eco-gardes et assaillants qui a coûté la vie à un(1) éco-garde, un autre blessé et un assaillant capturé.
« Les auteurs de cette attaque ignoble et délibérée contre des éco-gardes de la RFO ne resteront pas impunis et devront être traduits en justice pour répondre de leurs crimes », peut-on dans ce communiqué parvenu à beninipashe.cd.
Papy SHAMAVU, Directeur et Chef de Site par intérim de la RFO, demandd toutefois la population d’être vigilante et de dénoncer toute activité suspecte susceptible de troubler la quiétude de la Réserve: « Nous réitérons notre appel aux leaders locaux, aux chefs de villages et de groupes de jeunes vivant dans et autour de la RFO de collaborer avec les gestionnaires de la RFO pour protéger la Réserve, ses habitants et ressources, aujourd’hui sous la menace d’incidents sécuritaires récurrents », insiste-il.
En dépit de cet incident malheureux, la Réserve de Faune à Okapis rassurer le grand public, les autorités et ses partenaires sur sa qu’elle reste déterminée pour la préservation de la faune, la flore, ainsi que les ressources naturelles de ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
Eugène Vomba.