Prévu pour l’année 2024, le plan sur le retrait progressif de la MONUSCO continue à bon train à quelques mois de l’échéance tel que décidé par le Conseil de sécurité des Nations-Unies.
En effet, des interrogations sur le respect de l’échéance s’accroient du jour le jour dans le chef de plusieurs analystes.
En visite en RDC, le secrétaire général adjoint des Nations-Unies chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a précisé que la décision viendra du Conseil de Sécurité.
« La date limite du départ définitif, il n’y en a pas qui soit définie. La MONUSCO a pour vocation de partir mais un départ responsable conformément aux différents paramètres indiqués qui me semblent recueillir l’agrément des autorités avec lesquelles nous nous sommes entretenus ».
Jean-Pierre Lacroix a de la même occasion affirmé que le départ de la MONUSCO est conditionné pour certaines raisons vitales.
« La diminution du risque sécuritaire, la diminution massive de l’impact des activités des groupes armés, la montée en puissance de l’État ».
Plusieurs bureaux de la MONUSCO ont déjà été fermés en RDC depuis le processus du retrait. L’objectif est de se concentrer sur l’Est du pays où des violences armées se poursuivent.
Azarias Mokonzi