Beni,le 23 janvier 2024(beninipashe)– Le gouvernement rwandais a réagi fermement aux déclarations « incendiaires » du président Burundais, Evariste Ndayishimiye, lors d’un événement à Kinshasa le 21 janvier 2024.
Dans ses discours, le président Ndayishimiye, en tant que champion de l’Union africaine pour la jeunesse, la paix et la sécurité, a formulé des allégations infondées visant à diviser les Rwandais, mettant ainsi en danger la paix dans la région des Grands Lacs, déclare le gouvernement rwandais.
En accusant Paul Kagame de soutenir le groupe armé Red Tabara, responsable d’une attaque meurtrière à Gatumba, le président burundais a provoqué des tensions. Kigali qualifie ces allégations de tentatives de déstabilisation.
Kigali réagit en soulignant les efforts déployés par les Rwandais pour renforcer l’unité et favoriser le développement du pays. Pour le gouvernement, il est préoccupant que quiconque tente de miner ce progrès en appelant les jeunes Rwandais à renverser leur gouvernement.
Lors de son discours à Kinshasa, le président Ndayishimiye a insisté sur la nécessité de mobiliser la jeunesse rwandaise dans la lutte pour la pacification de la région. Il a déclaré que la lutte devait continuer jusqu’à ce que le peuple rwandais commence à se faire pression.
Quant aux allégations de soutien à Red Tabara, le président burundais a affirmé que le groupe opère depuis le Rwanda. Kigali a réfuté ces accusations et a souligné son engagement en faveur de la stabilité régionale.
Ces tensions ont conduit le Burundi à fermer ses frontières terrestres avec le Rwanda le 11 janvier. Martin Niteretse, ministre burundais de l’Intérieur, a justifié cette mesure en évoquant le « mauvais voisinage de Paul Kagame ».
Le gouvernement rwandais appelle à la paix et à la résolution pacifique de ces différends afin de préserver la stabilité et l’unité régionales.
Pascal Nduyiri