Après le départ de la force régionale de la Communauté Est d’Afrique « EAC), les troupes de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) sont déployées sur le territoire congolais depuis janvier 2024.
Alors que les autorités congolaises ainsi que la majorité du peuple congolais croyaient à l’amélioration de la situation sécuritaire à l’Est du pays après le déploiement de ces troupes et le départ de celles de l’EAC soupçonnées de mener ses opérations défensives visant à protéger l’ennemi, rien ne rassure toujours sur la sortie de cette crise sécuritaire imposée par le Rwanda soutenu par des grandes puissances. les opérations offensives promises n’ont toujours pas été lancées par cette force pour mettre en déroute ces rebelles auteurs de plusieurs crimes.
Ainsi la guerre à l’Est prend de plus en plus une forme ésotérique qui s’étend à une grivoise faite par les grandes puissances, dans l’objectif de piller les riches de la RDC, comme l’a déclaré d’ailleurs Félix Tshisekedi à une chaîne de télévision Française. C’est l’arrivée du président Sud-africain Ramaphosa qui remettrai le compte à zéro après des délations expliquées par le président rwandais à son hôte.
Face aux crimes contre l’humanité, la force de la SADC promet la frappe douce
Après le bombardement d’un camp des déplacés à Mugunga, ayant causé la mort d’au-moins 16 civils et d’une trentaine de blessés, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) a condamné cet agissement criminel de la part des rebelles du M23-RDF. Pour cette organisation, le ciblage délibéré d’innocents civils constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des lois relatives aux droits de l’homme et des principes.
Pour ce faire, la force de la SADC annonce le début des opérations militaires conjointes avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour neutraliser définitivement ces rebelles.
« Le SAMIDRC en coopération avec l’armée Nationale de la République Démocratique du Congo (FARDC), mènera des opérations pour neutraliser les rebelles du M23 et maintenir la paix et la sécurité en créant un environnement sécurisé et en protégeant les civils et leurs propriétés sous menace des attaques imminentes » fait savoir cette force régionale, qui précise que, « ces opérations visent à ouvrir les routes d’approvisionnement, et veiller à ce que les civils soient à l’abri de toute intimidation, déplacement et meurtre afin que les communautés peuvent mener leur vie quotidienne sans aucune interférence, ni menace ».
Ces opérations seront menées dans le strict respect du droit International Humanitaire, ajoute cette force dans un communiqué publié dimanche 05 mai 2024.
Les rebelles sont en actions dans plusieurs agglomérations où ils commettent des exactions sur des populations civiles violent ainsi les aspects liés aux droits de l’homme comme stipulé dans le droit des conflits et le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire.
Azarias Mokonzi