« Cette série des journées ville morte, lancée par la population de Beni, est une expression de fatigue des massacres et de l’insécurité en ville comme dans le territoire de Beni, » a réagit l’acteur politique Guershom Kahebe ce mardi 16 mai 2023, en revenant sur les actions lancées par la société civile appuyée par les groupes de pression et mouvements citoyens lundi 15 mai 2023 en ville de Beni au Nord-Kivu.
Pour cet acteur politique, cette expression, est une preuve de plus que la population de Beni est fatiguée par ce cycle des violences qui n’arrive pas à être stoppé par les animateurs de l’état de siège. Ainsi pour se faire, Guershom Kahebe conseil aux représentants du peuple d’écouter l’expression populaire du peuple en levant ce régime spécial, « qui n’a rien apporté », en terme de solutions à la crise qui de vit dans cette partie.
« La population s’exprime pour dire qu’elle en a assez. Ml faudrait que les députés nationaux de Beni puissent faire parvenir ce souhait de la population auprès du président de la République, parce que ce sont eux les représentants de cette population. Lorsque cette population exprime un souci, il faudrait que ces députés arrivent à canaliser cette expression de la population auprès des autorités qui peuvent décider, ça veut dire tout simplement que la population de Beni ne veut plus de l’état de siège et plaide pour la restauration totale de la paix sur l’ensemble de la ville de Beni et du territoire, ce qui est tout à fait légitime, c’est un droit » a-t-il fait savoir.
Depuis lundi 15 mai 2023, les activités restent paralysées en ville de Beni. Cela fait suite à un appel lancé par la société civile, en appelant la population de sécher toutes les activités pour decrier l’insécurité grandissante et exiger la levée de l’état de siège. Cette série d’actions va durer 5 jours soit jusqu’au vendredi.
Azarias Mokonzi