BENI : La MONUSCO à la rescousse des blessés de l’attentat de KASINDI. 

Mardi 17 Janvier 2023, une délégation de la MONUSCO-Beni a rendu une visite de réconfort aux rescapés blessés, interné à l’Hôpital général de référence de Beni. Dirigé par le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni, cette équipe est allé réitérer son soutien aux autorités locales et sanitaires  pour pallier aux besoins urgents de cette crise causée par l’attentat terroriste survenu à Kasindi.

«…Nous sommes venus ici aujourd’hui pour deux raisons : réconforter les blessés et encourager les autorités sanitaires qui s’occupent d’eux. Ensuite, évaluer d’éventuels besoins additionnels auxquels nous pourrions contribuer…» a déclaré Abdourahamane Ganda, le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni.

Situé à 80Km à l’Est de la ville de Beni au Nord-Kivu, la cité frontalière de Kasindi a été secoué par un attentat terroriste, le Dimanche 15 Janvier dernier, pendant une célébration religieuse dans une église locale, une bombe a explosé causant ainsi la mort à 14 personnes et plus 50 blessés.

« Nous avons entendu cette chose là, c’était comme une foudre…la bombe…une explosion tel un coups de tonnerre… tous nous sommes tombés dans la confusion… nous voulons que la MONUSCO et notre gouvernement de travaillent ensemble pour nous ramener la Paix…» nous a confié un rescapé encore sous le choc.

Une jambe plâtrée d’un rescapé victime de l’attentat à la bombe de Kasindi / PhotoCrédit Joël Bibuya

Face à cette crise, la MONUSCO a oeuvré activement aux côtés des autorités civiles et militaires pour l’évacuer et escorter les blessés de KASINDI à Beni (6 ambulances ont été mobilisé) et a contribué aux enquêtes par son équipe anti-mine qui a été envoyé sur le lieu de l’explosion a rajouté le chef de Bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni.

« …Au total, nous avons reçu 24 malades parmi lesquels un enfant que nous avons perdu lundi, il a été évacué en retard et est mort en arrivant ici…nous aurions souhaité que s’il y a un lot de médicaments ou d’intrants additionnels, que la MONUSCO nous les amène pour ajouter à ce qui est déjà là» nous a renseigné le Docteur Frank FIKIRI, médecindirecteur de l’Hôpital général de référence de Beni.

Par la crainte de débordement, la MONUSCO promis mettre à la disposition des autorités ses infrastructures sanitaires pour accueillir les blessés voir même la possibilité d’évacuer si nécessaire les blessés de Beni à Goma.

Joël Bibuya.

By Rédaction Rédaction

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